Mouvement de danse A

Auguste Rodin (1840-1917)

Rodin tente ici de capter l'essence de la forme en mouvement. À la différence de Degas, dont le souvenir s'impose bien évidemment, il ne s'intéressait pas tant au ballet classique, qui lui paraissait figé et conventionnel, qu'à des formes de danses variées, mais qu'il jugeait plus authentiques ou plus modernes : la danse telle que la pratiquaient les danseuses cambodgiennes, mais aussi Loïe Fuller, Isadora Duncan, Nijinsky ou les interprètes du French Cancan.

Alda Moreno, danseuse de l'Opéra comique, fut présentée à Rodin par Desbois en juillet 1910 ; sa souplesse le fascina au point qu'il souhaita immédiatement la faire poser. Il exécuta d'après elle une cinquantaine de dessins, tous au trait, au crayon travaillé à l'estompe. Les mêmes attitudes audacieuses, niant les articulations au point de frôler la maladresse - car Auguste Rodin, comme Picasso dans L'Acrobate (1930, Paris, musée Picasso), ne tient aucun compte de l'anatomie traditionnelle -, se retrouvent dans la série très homogène des Mouvements de danse qui ont donc été probablement exécutés d'après Moreno.

 Chaque reproduction nécessite un grand savoir-faire et mobilise les équipes du Musée Rodin et ses artisans. C’est à partir des moules officiels des collections du musée que ces reproductions en résine les plus conformes sont éditées. Elles sont ensuite patinées à la main pour leur donner l'aspect du bronze, du plâtre ou encore du marbre.

Enfin, elles sont validées et contrôlées par les conservatrices et conservateurs du Musée Rodin afin de veiller au respect du droit moral.

Les reproductions sont accompagnées d’une notice explicative de l'historique de l’œuvre.

Le sigle et la mention « Reproduction - Musée Rodin » garantissent  la qualité et la provenance de la reproduction de sculpture.