L'Éternel printemps
Auguste Rodin (1840-1917)
« Je juge que le corps est le seul véritable habit de l'âme, celui où transparaît son rayonnement. »
(Rodin à Paul Gsell, 1907)
Auguste Rodin se fit le chantre de l'amour, même s'il en donna le plus souvent une image tourmentée, destructrice parfois. Peut-être conçu à l'origine pour figurer dans La Porte de l'Enfer, comme le laisse supposer la composition frontale, ce groupe composant L'Eternel printemps en fut finalement écarté : l'expression de bonheur de ces amants ne pouvant, ainsi qu'il en fut pour le Baiser, trouver place dans l'univers tragique dont la Porte est le théâtre. Le torse de la jeune femme, qui est en fait le Torse d'Adèle prolongé de bras, tête et jambes, figure dans l'angle supérieur gauche du tympan. Sa cambrure crée une sorte de transition avec l'architecture de l'ensemble. On le retrouve également dans la Chute d'un ange, renversé en arrière sur un tertre.
Chaque reproduction nécessite un grand savoir-faire et mobilise les équipes du Musée Rodin et ses artisans. C’est à partir des moules officiels des collections du musée que ces reproductions en résine les plus conformes sont éditées. Elles sont ensuite patinées à la main pour leur donner l'aspect du bronze, du plâtre ou encore du marbre.
Enfin, elles sont validées et contrôlées par les conservatrices et conservateurs du Musée Rodin afin de veiller au respect du droit moral.
Les reproductions sont accompagnées d’une notice explicative de l'historique de l’œuvre.
Le sigle et la mention « Reproduction - Musée Rodin » garantissent la qualité et la provenance de la reproduction de sculpture.