Danseuse cambodgienne de profil vers la gauche (D. 4483)
(D. 4483)
« Je soutiens qu’avant de dessiner sur les plâtres il faut commencer par dessiner sur les feuilles ; en ce qui me concerne, j’ai été dessinateur avant d’être sculpteur. » A.Rodin
Par ses dessins, qui se comptent par milliers, Rodin cultive ses propres moyens d’expression, et c’est ce qui fait de ces pièces la clé de son œuvre.
« Pendant ma jeunesse, en voyant nos ballets d’opéra, je ne comprenais point comment les Grecs avaient pu placer la danse au-dessus de tout, je l’ai compris en voyant les danses des orientaux. » A.Rodin
Rodin est déjà attiré par l’Extrême-Orient à l’Exposition Universelle de 1889 où il crayonne des danseuses javanaises. Peu convaincu par les danses de ballets qu’il estime trop brisées, Rodin trouve dans les danses d’Extrême-Orient un sursaut de la beauté antique et une approche encore inconnue du mouvement.
Lorsqu’en 1906, le roi Sisowath du Cambodge est reçu par la France, Rodin a l’occasion d’admirer les danseuses qui l’accompagnent. N’ayant pas le temps de les faire poser, il les suit à Marseille, où il réalise près de cent cinquante aquarelles de ces danseuses cambodgiennes.
« Quand elles partirent, je fus dans l’ombre et le froid, je crus qu’elles emportaient la beauté du monde… » A.Rodin
Imprimé en France sur papier Arches 250 gr., tamponné à sec. Présenté dans une élégante pochette cartonnée.